Monsieur 10mV – qui dit mieux ?
Il y a un peu plus d’un mois je vous faisais part d’une nouvelle piste prometteuse dans mon combat pour retrouver la sérénité : le botox ! Alors empli d’une euphorie légitime, je m’en étais allé me faire piquer les muscles du visage afin de leur redonner une activité normale. Je naviguais alors autour de six fois la valeur normale et c’était pour ainsi dire la première fois, depuis ce fatidique 14 avril 2003, que du concret m’était proposé : 6mV au lieu de 1, c’était à n’en pas douter un vrai problème qu’il fallait résoudre.
Mais encore fallait-il l’identifier.
“Mais j’ai toujours aussi mal et ça siffle toujours aussi fort“, protestais-je. “C’est étonnant… Nous allons tout de suite tester une autre paire de muscles située dans la même zone… Cela vient peut-être de là.”
Espoir. Résignation. Comment savoir ce que je ressens, après n’avoir rien ressenti pendant si longtemps – si ce n’est la douleur et l’angoisse.
“9mV”
Soulagement. Qui peut paraître paradoxal pour quelqu’un qui ne s’est jamais trouvé, durant son existence, face à un tel chemin de croix.
“9mV, c’est énorme… La norme pour cette paire de muscles est en-dessous de 1mV. Vous êtes à dix fois la norme ! Et de l’autre côté ? 8mV. Guère mieux donc. Nous avons déjà observé des cas allant jusqu’à 12mV, mais c’est rarissime et je peux vous dire que voir des valeurs comme celles que vous présentez est très loin d’être courant.”
Je me souviens à quelle point la souffrance était plus intense encore durant les deux premières années et songe que j’aurais peut-être dû alors informer le Guiness Book des records.
“Voilà, nous avons avons fait une seconde injection. On fait le point dans un mois. Mais d’ici là, il faut absolument que vous arriviez à vous détendre.”
Toujours ce bon vieux stress. Le vilain.
OK, lundi je m’y mets !
Tiens, au moment où j’écris ces lignes il est déjà lundi. Et dans quelques heures la semaine de travail reprend ses droits.
OK, dans un mois, on fera le point. D’ici là…
Salut Randy
En lisant ton post ce matin, je comprends mieux ce que tu vis au quotidien.
Je suis profondément respectueux de ta force et de ton courage.
Allez, on lâche rien !
Amicalement